Du lundi 11 au Mercredi 13 mars en cours, l’ONG dénommée Action pour la Protection des Enfants et des Femmes, en sigle APEF, l’une des rares Associations à But non Lucratif persistante dans l’activisme de développement alors que d’autres se sont sont transformées en Mouvements sociopolitiques, a organisé la formation des leaders religieux sur leur rôle dans la protection des enfants, conformément à l’accord signé entre cette organisation et World vision cluster Kongo central.
Au menu, trois modules essentiels ont été analysés à savoir: La protection ordinaire, la protection judiciaire et la protection exceptionnelle. Pour atterrir, le troisième jour de cet atelier qui a connu la participation de plus d’une vingtaine d’enseignants de la Parole de Dieu, il a été abordé le module sur le rôle de l’église dans la protection des enfants. Car, loin d’être un rassemblement des êtres spirituels, l’église est avant tout un groupe d’hommes, des femmes et des enfants ayant des problèmes sociaux et économiques qui méritent l’attention et des solutions adéquates. Les enfants quand à eux, doivent bénéficier des mesures de protection spéciale conformément aux textes juridiques internationaux et nationaux, notamment la loi 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant a souligné Monsieur Claude MAMPUYA, Secrétaire Exécutif de cette structure.
Les servantes et serviteurs de Dieu venus des Églises de réveil, musulmane, Catholique, Kimbanguiste, Des églises des noirs etc. ont compris comment inciter les parents membres de leurs paroisses respecter les droits de leurs enfants et protéger face à la méchanceté, la dépravation des mœurs et à la l’irresponsabilité parentale de ce jour. Un accent particulier a été aussi placé sur le dialogue permanent qui doit régner entre les enfants et leurs parents sur les sujets sensibles de la vie (utilisation des réseaux sociaux, le choix des modèles à suivre, l’importance du travail…) ainsi que la nécessité de créer un cadre de collaboration en vue d’implémenter des actions locales susceptibles de booster le changement des comportements aussi bien de la communauté que des agents publics de l’État de Kintanu en rapport avec ce sujet crucial.
Notons l’ONG APEF Inkisi se dit prête à aller loin dans sa dévotion de servir les enfants, si et seulement si les moyens suffisants pouvaient être mis à sa disposition par des personnes physiques et morales de bonne volonté. Mais hélas !
La rédaction
